Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Psy, soins et accueil, debout !!
Framadate
Inscrivez-vous pour tenir le stand à Nuit Debout et parlez aux gens !
C'est ici !

Publicité
Ici on répertorie un maximum d'infos sur ce qu'il se passe autour de la psy, l'avancée de la loi Touraine (loi santé), les GHT, le débat sur les soins et l’accueil, ce qu'il se dit en commission "psy, soins et accueil" à Nuit Debout, les actions en cours...
Inscription à la newsletter de la commission ICI
"Le fou témoigne de fonctions et de problèmes 
qui témoignent de l'humanisation possible d'un chacun 
- bref, de l'Homme en devenir, quel qu'il soit. 
Ce qui ne justifie pas de lever un monument à son sujet 
là où nous devrions nous poster les jours de travail, plutôt que les jours de fête." 

         François Tosquelles (1977, La Chasse aux mots)
Archives
19 septembre 2016

CR de l'AG du 8 septembre 2016.

Voici le lien pour télécharger le compte rendu de l'AG du 8 septembre 2016 : Compte_rendu_AG

Compte rendu AG

Commission : Psy, Soins et Accueil

Place de la République, Paris

Le 8 septembre 2016

Il est 20h, Place de la République. Dans la place, il n’y a pas l’esprit de Nuit Debout des mois précédents : pas de rassemblement, pas d'Assemblée Générale, pas de petits groupes de gens qui se rencontrent pour parler de politique, d’écologie, de l’art, des sans abris, mais… nous étions une vingtaine à être là, . Commission Psy, Soins et Accueil prête à commencer la deuxième AG après la rentrée.

DES QUESTIONS ET DES RÉFLEXIONS À PROPOS DE SUJETS DIVERS

La permanence à Place de la République. Il y a eu une discussion très intéressante sur la permanence, car ce jour-là nous étions la seule commission sur la place. L’on ne savait pas que lors de l’AG inter-commission s’était décidé de ne pas rester à Place de la République en dehors du week end : « c'est le week end qu'il y aura la permanence, en ce moment on n'a pas le droit. On a fait l'AG aujourd'hui, car l'on ne savait pas ». Cette intervention a déclenché beaucoup de questionnements sur Nuit Debout et sur la position de la commission : pourquoi demander le permis ? C'est quoi le projet de Nuit Debout ? Est-ce faire exister des règles ? A-t-on des choses à défendre ? Comment pourrait-on articuler quelque chose avec l'esprit de Nuit Debout ? Veut-on les AG le week end comme prévu par Nuit Debout ou pendant la semaine ?

À partir de cette discussion, nous avons dégagé quelques conclusions :

  • Nous ne pouvons pas méconnaître que nous sommes nés en tant que commission dans le contexte de Nuit Debout. De ce point de vue, la commission n’est pas isolée. Par ailleurs, cela n’empêche pas d’autres appartenances. Il n’y a pas que Nuit Debout.

  • Il est important d’être ici Place de la République et d’être ailleurs. Cela n’est pas incompatible. Il y a du singulier et du collectif.

  • Il faut maintenir le lieu, investir la Place de la République pour montrer que cela continue. Le contact avec les gens est important.

  • C'est important que l’on fasse des AG Place de la République quand on veut. Il faut garder une autonomie : « je suis pour se réunir hors des créneaux, sinon cela serait comme une Nuit Debout institutionnalisé ».

  • On doit continuer à occuper LES places publiques. Elles sont nombreuses !

  • On est pour la défense de l’accueil, la qualité de la santé et aussi pour critiquer la marchandisation de la psychiatrie et ses conséquences comme, par exemple, l’enfermement sur contrainte.

  • Il y a un problème avec Nuit Debout : la suite d’un mouvement politique. Nuit Debout c’est problématique. C’est pourquoi il est important de faire des choses pragmatiques et plein d’initiatives concrètes. Il est important aussi de se demander : va-t-on pouvoir tenir ça ? Comment cela se passe-t-il pour les autres commissions ? Est-on plus un « collectif » qu’une « commission » ? « J’ai envie de voir le 15 septembre et voir ce qui va se passer ».

  • Il est important de rappeler que Nuit Debout ne s’est pas proposé comme but de faire tomber la loi travail, elle a débordé ça et cela est absolument extraordinaire. De toute façon, l’un de ses slogans était contre « la Loi travail et son monde ». Nous avons ajouté « contre la Loi santé ».

Travail Social. C’est important le lien avec le travail social. Les travailleurs sociaux sont en lutte. Ils sont nombreux et mobilisés, beaucoup d'étudiants. Nous nous n’avons guère mobilisé, les syndicats sont absents et peu ou rien ne tourne dans les services pour mettre en garde les salariés. C’est important aussi de remarquer qu’on ne peut pas tout  faire! Il importe aussi d’être attentif à ne pas rentrer dans une logique syndicaliste.

Le syndicat et Nuit Debout. Les syndicats ne parlent pas de Nuit Debout. Ils font comme si cela n’existait pas. À Nantes, il y a eu une réunion de syndicats et il n’y a rien de prévu après le 15 septembre. Le syndicat ne propose aucune suite. Ce que l’on sait c’est qu’il y a un syndicat qui va attaquer la loi travail.

La non-gratuité des consultations. En ce moment circule l’information dans les services publics de psychiatrie. La consigne c’est que l’on doit payer 25 euros par consultation avec les psychologues. Cela est évidemment « non écrit » dans le texte de la loi santé. C’est une conséquence du rattachement de la psychiatrie à la médecine.

Historique des revendications et des luttes perdues. Il est important d’avoir un historique de conquêtes lesquelles se sont perdues au cours des années dans le champ de la psychiatrie. L’idée est d’explorer ces documents. En ce moment, il y a des choses qui sont en train de s’imposer, mais à vrai dire cela existait déjà il y a longtemps. Dans les années 80 il y a eu des revendications très importantes : les soins en liberté, soins consentis ; il y avait des équipes qui accompagnaient les patients en crise faire des promenades pendant la nuit ; on se souciait de nuits tranquilles pour les patients. À l'encontre de lois générales, la singularité était plus prise en charge. On avait supprimé la chambre d’isolement. Le patient s’isolait lui-même ! Une phrase importante disait : « La violence c’est le dernier refuge de l’incompétence ».

Cas de patient tué par un policier. Dans la dernière AG, il a été mentionné le cas « d’un jeune homme qui s’est fait tuer par la police, qui a été appelé par une infirmière » [voir compte rendu du 2 septembre 2016]. Ce jour-là, on s’est dit qu’il serait bien d’approfondir les faits divers concernant cet évènement. C’est ce qui a fait l'objet de l'intervention d’une des participantes de l’AG. Le patient s’est fait abattre par la police, il ne prenait plus son traitement. Il vivait chez sa mère. Deux soignantes interviennent et ça se passe mal. Une infirmière a appelé la police et les policiers sont arrivés. Apparemment, le patient a blessé un policier avec un couteau et l’autre policier a tiré deux coups de feu. Le patient est mort. L’équipe soignante appartenait à l'hôpital Les Murets (Vincennes). Toute la presse de droite à tendance sensationnaliste a dit : « Une infirmière violemment blessée » [voir le lien : http://www.leparisien.fr/vincennes-94300/vincennes-l-agresseur-d-une-infirmiere-et-d-une-policiere-abattu-02-09-2016-6089371.php].

Face à ce traitement médiatique, quelques interventions :

  • Ce qui est dingue c’est qu’on n’a aucune information très précise sur ce qui s’est passé vraiment.

  • C’est curieux et l’on ne sait pas si c’est du hasard, mais à l’hôpital Ville-Evrad a circulé, cette semaine,  une information: Mesures de sécurité et de protection pour tous les soignants. Il y avait un numéro de téléphone d’urgence pour appeler en cas de danger dans une situation avec un patient. Cela s’inscrit dans un nouveau protocole. Il y a toujours des protocoles qui sortent au moindre problème.

 

Journal de psychologie. La discussion se dirige sur la question des textes écrits par la commission. On discute sur les inconvénients qui se sont déclenchés à propos de chaque projet d’écriture. Cela a découragé quelques-uns. On a convenu que c’est important d’écrire et ne pas rater les possibilités de le faire comme celles de la revue Les Temps Modernes. Il est important de faire des propositions individuelles que seront discutées et révisées lors des AG, car l’écriture collective est compliquée. Pour le journal de psychologie s’est créée une commission pour l’écriture du texte, a savoir : Frank, Laurence, Benjamin et Angélica.

Racisme. Il y a eu une intervention un peu à l’écart de la discussion : « Pourquoi le racisme existe ? ». Deux réponses se sont proposées : 1) dès qu’il y a des êtres humains, il y aura cette tendance à l’exclusion des uns à l'égard des autres ; 2) les gens utilisent leur pouvoir pour profiter de quelqu'un ; ils créent aussi des ennemis virtuels pour construire un groupe autour d’eux.

ce. sociauxx e?espace?e. gens qui se rencontrent pour parler de politique, d'00000000000000000000000000

 

DES DATES IMPORTANTES

  • Le 10-11 septembre 2016 : Fête de l’Humanité. Nous sommes invités par Notre santé en danger à venir faire une permanence. Il sera important d’y participer.

  • Le dimanche 18 septembre 2016 : La Parole Errante. Tout le week end il y aura diverses activités à la Parole Errante, mais le 18 septembre il y aura une permanence de questions « psy » et de questions juridiques entre 14h-16h. Il sera important pour eux et pour nous d’y être présents. C’est à ce moment-là que notre commission pourra y intervenir. L’idée c’est d’échanger à propos du sujet de champ social autogéré : comment reconstruire ensemble dans cet espace ? Comment recréer une pensée ensemble ? Comment s’ouvrir en gardant la position politique ? L’idée sera aussi de proposer des projets.

  • Le 29 septembre 2016. Centres sociaux autogérés. Adresse : 40 rue du Malte Rouge.

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité