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"Le fou témoigne de fonctions et de problèmes 
qui témoignent de l'humanisation possible d'un chacun 
- bref, de l'Homme en devenir, quel qu'il soit. 
Ce qui ne justifie pas de lever un monument à son sujet 
là où nous devrions nous poster les jours de travail, plutôt que les jours de fête." 

         François Tosquelles (1977, La Chasse aux mots)
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21 avril 2016

Université Paris 1

Lettre ouverte des étudiant-e-s mobilisé-e-s de Paris 1 aux salarié-e-s de la Pitié-Salpétrière

 

Chers travailleur-e-s de la Pitié-Salpétrière,

Nous sommes des étudiant-e-s de Paris 1 et de l’École Normale Supérieure, mobilisé-e-s contre la loi travail.

Le 31 mars, nous étions plus d'un million en France à manifester massivement dans la bonne humeur pour montrer notre colère et notre refus de ce projet anti-social. Ni la pluie ni les coups de matraque de la police n'ont entamé notre détermination.

Depuis plus d'un mois, la mobilisation n'a cessé de croître dans les universités. Nous sommes des milliers dans les assemblées générales, et des dizaines de milliers en manifestations. Ce week-end, une coordination nationale étudiante représentant 70 universités mobilisées a appelé à continuer et amplifier le mouvement  : tous ensemble jusqu'au retrait total et sans condition de la loi travail.

Cette loi s’inscrit dans une continuité de politiques pro-patronales mises en place par les gouvernements successifs. Elle vise à faciliter les licenciements économiques, la hausse du temps de travail, la remise en cause des droits des travailleur-se-s. Seul le retrait total est une issue acceptable face à la précarisation généralisée prévue dans ce projet de loi et au retour au 19e siècle qu'il impose  !

Le plan Hirsch n'est rien d'autre que la déclinaison hospitalière de la loi travail. Il imposera une augmentation du temps de travail et une détérioration importante des conditions de travai.

Lundi 4 avril, Martin Hirsch a osé annoncer au personnel de l'AP-HP qu'il avait signé le 1er avril le protocole des horaires sans l'accord du chst ». La casse de l'hôpital public et les attaques contre les conditions de travail des hospitaliers  : voilà un poisson d'avril  dont l'arête a de quoi rester en travers de la gorge  !

Ces «  mini lois travail  » se multiplient dans tous les secteurs du monde du travail  : à la SNCF elle s'appelle le décret socle, dans le privé il s'agit d'accords de compétitivité.

La flexibilisation du travail comme l'augmentation des cadences dues au manque d'effectifs sont déjà le quotidien de beaucoup de travailleurs dans les hôpitaux comme dans le reste du monde du travail. Et les attaques en cours à l'heure actuelle sont donc les mêmes contre les hospitaliers, les jeunes et tous les salariés.

Il est temps de nous battre ensemble pour mettre un coup d’arrêt à ces politiques.

L’année dernière, les hospitaliers étaient seuls contre le plan Hirsh. Aujourd’hui, nous les jeunes sommes dans la rue contre la loi Travail. Les cheminots se battent contre les attaques de leur condition de travail.

Pour les faire reculer, il en faudra plus que quelques journées, même massives, de mobilisation. Il est possible d'accélérer et d'amplifier le mouvement, si l'on y pousse tous ensemble.

Cette convergence n’est pas une incantation de militant-e-s qui radoteraient, c’est la seule stratégie gagnante des mouvements sociaux. C’est pourquoi nous ne devons pas se contenter de la décréter, nous devons la construire sur nos lieux d'études ou de travail, et cela passe par la grève générale reconductible.

Dans les manifestations et les assemblées générales, prenons contact, discutons, et construisons la grève ensemble. Le 31 mars n'était que le début  !

Faisons bloc contre ces attaques pour que la peur change de camp !

Solidairement,

Etudiant-e-s mobilisé-e-s de Paris 1 et de l'ENS

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